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17 octobre 2012 3 17 /10 /octobre /2012 21:53

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Dans quelques jours, je profiterai de l'automne pour remonter jusqu'à Manosque !

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17 octobre 2012 3 17 /10 /octobre /2012 20:54

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    Si j'ai crée ce blog, c'est avant tout pour le plaisir de partager ma passion des voyages qui se veulent accessibles à tous. Peu importent les moyens ou le temps disponible. C'est pourquoi bon nombre de mes escapades commencent à moins de 100 kilomètres de chez moi avec des moyens de locomotion naturels comme la marche à pied, le vélo ou encore le canoë.

Pour ce qui est du budget, j'ai toujours sélectionné avec attention le moindre de mes achats à la recherche de produits fiables et adaptés à mes besoins. Chez Azimut Nature, je n'ai pas seulement trouvé ce matériel, j'y ai trouvé une personne passionnée par son métier et animée par la même volonté de partager son expérience.

Une confiance réciproque et née, Azimut Nature est devenu partenaire technique de mes aventures comme il l'est pour un équipage féminin du Trophée des gazelles, The sun Trip, Stages Survie-Jungle.com ou encore voyage Eléments Terre.

Si j'aime à soutenir Azimut Nature, c'est pour les qualités humaines et techniques de son fondateur: Jérôme Solo. Quand je présente un produit, c'est parce que je l'ai testé moi-même sur le terrain et qu'il m'a convaincu.

Voyage Eléments Terre 

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2 septembre 2012 7 02 /09 /septembre /2012 16:19

Eric Naigeon

 

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Une remontée de la Durance à pied, au fil des saisons.

2012-2013

 

     Je me revois enfant, trépignant d’impatience dans la voiture de mes grands parents chargée comme un œuf,  en route pour la Suisse, longeant la Durance sur l’autoroute A51. Nous dépassions le pont Mirabeau, qui à l’époque portait encore ses câbles et sa passerelle, puis, le lit de la rivière s’élargissait et à mesure que  les forêts qui le longeaient s’épaississaient, je rêvais de constructions de cabanes dans les bois plus retirées et sauvages les unes que les autres, de voyage à pied à travers ces espaces dépourvus de routes ou même apparemment de sentiers. Je m’étais juré arrivé à l’âge adulte de jouir de ma liberté de choix pour réaliser mes rêves, plutôt que passer à côté d’eux lancé à plus de cent kilomètre-heure.


Respecter cette volonté enfantine n’a pas toujours été de tout repos. Je me remémore notamment une course en montagne en quête de mon premier sommet à plus de 3800 mètres réalisée avec mon frère ; souvenir impérissable tant pour l’engagement physique et moral que cette ascension avait impliquée, que pour les qualités techniques et d’endurance dont il avait fait preuve. Depuis ce jour, j’ai su qu’il était devenu un homme. Autonome et volontaire, il n’était plus le « petit » frère que je cherchais à protéger mais un frère à part entière sur lequel j’avais pu compter et faire reposer ma confiance.


Ce sont mes rêves d’enfant qui m’ont permis de me retrouver assis aux commandes de la locomotive d’un train, de passer dix ans sur l’eau à faire découvrir la vie à bord d’un voilier à toutes sortes de gens et à m’enrichir chaque jour de nos échanges.


Aujourd’hui, encore fidèle à mes engagements, je prépare la remontée dans son intégralité de la Durance. Je voyagerai à pied et par tronçons. Si une part de moi préférerait réaliser ce périple d’une traite, une autre part trouve intéressant de relever le défi de couvrir ces 323 kilomètres au beau milieu d’une vie déjà bien remplie entre travail, vie de couple et enfants. Les règles du jeu seront les suivantes : comme lors de mes deux précédents périples (descente du Rhône en canoë et traversée de l’Ardèche à pied), le départ devra s’effectuer à moins de 100 kilomètresde mon domicile. L'unique moyen de transport sera mes pieds et enfin, le budget se devra d’être modique afin de respecter cette volonté de montrer une fois encore qu’un voyage « au bout du monde » est à la portée de tous, quelque soi le temps et l’argent dont on dispose.

 

Quand nait une telle idée, malgré l’expérience, sa préparation n’a rien d’évidente. Les cartes étalées par terre, les yeux scrutant les photos satellites de  Google Earth  sur l’écran de l’ordinateur à la recherche des zones de passages d’une rive à l’autre, des espaces les plus préservés et éloignés des bruyantes voies de circulation, un calendrier étalé sur les genoux, je connais comme toujours des moments de doute voir de découragement. Dans mon cas, ce ne sont ni les reliefs ni les saisons qui me font obstacles… c’est le temps ! Il m’est bien plus difficile de trouver plusieurs jours d’affilés de libres que d’envisager les bivouacs de cet hiver lorsque la rivière m’aura conduit au cœur des Alpes. Mais après tout, quoi de plus normal ? Je ne connais pas de retour aux sources au sens premier ou symbolique, puisque c’est l’objet de ce voyage qui ne soit semé d’obstacles ! Avec le soutien de ma compagne, je fini par établir un planning prévisionnel qui de week-end en congés me permettront progressivement d’atteindre les pentes du sommet des Anges, lieux où la Durance a choisi de prendre naissance.

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18 avril 2012 3 18 /04 /avril /2012 13:45

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Dans les jours à venir, je voudrais trouver un moyen de diffuser plusieurs de mes p'tits livres.

Sur ce blog, je ne peux pas mettre de PDF en ligne. Si vous avez des conseils... ils seront vraiment les bienvenus !

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21 janvier 2012 6 21 /01 /janvier /2012 15:24

sorgues enjoyfishing.fr

(source image: enjoyfishing.fr) 

Le problème quand on débute une activité, c'est qu'après le "débrouillage", on se sent vite en confiance alors que l'on a même pas cosncience des risques potentiels. J'ai souvent rencontré ça lorsque j'étais skipper ou dans le cadre de l'escalade ou même de l'alpinisme: des gens qui naviguaient ou grimpaient  depuis un petit moment mais qui n'avaient pas encore assez de vécu pour "imaginer, se représenter" les dangers potentiels qu'ils encouraient.


Voici le récit d'une journée d'aventure qui a tourné au tragi-comique il y a un an de cela. J'ai merdé par excès de confiance en moi. Une qualité indispensable en milieu naturel: être conscient de ses limites. Sur ce coup, zéro pointé, je ne suis pas fier, mais on peut beaucoup  apprendre de ses erreurs !

 

 

 Nous voilà parti. Le canoë bien fixé sur le toit de la voiture, les kilomètres défilent, le soleil est au rendez-vous, la journée est pleine de promesses. Cavaillon, L’Isle sur Sorgue et enfin La Fontaine de Vaucluse. Très joli village touristique… qui nous accueille avec son parking obligatoire à 3,50€.

Une mise à l’eau aisée, du courant juste ce qu’il faut, tout est parfait !

Et très rapidement nous arrivons au premier barrage qui est là pour réguler le flux. Aucune zone de portage aménagée, mais comme il ne s’agit que de descendre de quelques mètres, la manœuvre est vite réglée.

Le courant est un peu plus important et nous filons maintenant à 12 km/h. C’est un régal, nous n’avons qu’à pagayer mollement pour assurer la trajectoire du canoë. Nous passons devant plusieurs moulins à eau, vestiges d’une antique activité économique  mécanisée.

L’eau se met à gronder, un second barrage ne doit pas être loin. Nous le contournons par la gauche en suivant un canal assez tranquille qui finit en un cul-de sac impressionnant : une sorte de pelleteuse automatique ne cesse de ratisser la passe.  L’avantage de notre option est que nous n’avons qu’à débarquer sur la droite et emprunter une pente douce bétonnée destinée à dévier le cours en cas de crue. Pour l’occasion, j’installe notre petit chariot sous le canoë. C’est effectivement plus rapide et moins fatiguant que de porter le canoë puis son chargement.

Le courant de la Sorgue reste bien vivant et nous progressons aisément… vers le troisième portage ! non sans avoir croisé un couple de mulets ou d’ânes incrédule devant notre expédition. Nous apprendrons à la fin de notre parcours que la sorgue est interdite à la navigation de décembre à avril probablement à cause de la force de son débit à cette période.

Troisième portage donc, et là, malheur de malheur ! je me rends compte que j’ai oublié mes clopes dans la voiture ! bon, pour l’instant, je survis.

Nous trouvons une belle plage ensoleillée pour la pause pique nique.

C’est reparti ! Ça avance bien, et même super bien, on finit vraiment par s’habituer au courant et même un peu trop...

Grisé par l’ambiance (j’ai vraiment une superbe coéquipière franchement efficace) je prends une option comment dire, vraiment à la con !

Au lieu de débarquer raisonnablement et de faire un petit portage pour passer une cascade de plus d’un mètre de haut, je crie « ça va le faire ! » et ma coéquipière me crie «  non, ça va vraiment pas le faire ! » Qui avait raison ?

Ben, elle. Parce que là, on a de l’eau jusqu’aux épaules, le canoë plein d’eau d’un côté, nous de l’autre quant aux bagages et aux pagaies elles sont parties toute seule vers l’Isle sur Sorgue ! Et le bidon étanche ? où est le bidon étanche, avec à l’intérieur nos papiers, tout notre argent, nos téléphones… et les clé de la voiture ? Ben il est parti lui aussi.

L’appareil photo a miraculeusement survécu à tout ça. Me voilà comme un couillon, en train de tirer sur la berge un canot plein d’eau, avec une coéquipière trempée jusqu’aux os.

C’est pas tout, mais il ne faut pas trainer et vite repartir pour avoir une chance de rattraper tout notre matériel. Heureusement, de la chance, on en a à revendre. Juste à côté de moi, une grande planche en bois massif n’attend que d’être refendue en deux pour faire office de pagaies. Nous repartons sportivement, le courant étant particulièrement fort sur cette section. Au loin, nous distinguons le principal : notre bidon étanche qui est balloté par les flots. Nous avons tôt fait de le rattraper ainsi que le reste du matériel. Il ne manque plus qu’une pagaie.

Il est maintenant temps de faire une pause et de se réchauffer au soleil dans un grand champ qui borde la rivière. Pendant que Marie-So étend tout notre attirail, je remonte le cours d’eau en coupant par la forêt pour revenir sur les lieux du chavirage afin de récupérer l’appareil photo que j’avais laissé suspendu à une branche.

Après notre petite pause, nous repartons et comble de chance, nous retrouvons la deuxième pagaie ! Bilan des pertes : une écope et une vieille paire de lunettes de soleil. Génial !

L’isle sur la Sorgue est en vue. Nous débarquons à la ligne de partage des eaux. Le soleil est de plus en plus voilé par de nombreux nuages qui s’installent, on commence à avoir froid.   

Comme toujours, la chance est au rendez-vous et la première personne apostrophée ne tarde pas à accepter de me conduire au plus vite à notre point de départ afin que je puisse récupérer la voiture. La pauvre Marie Sophie reste avec le canoë et occupe son temps à trier ce qu’il reste de nourriture ne ressemblant pas à une éponge. Puis, elle découvre sur un panneau qu’une fois de plus, nous avons raté les castors qui ont élu domicile sur la Sorgue.

La femme qui me conduit est une jeune retraitée qui habite le coin mais qui est originaire de Marseille. Non seulement elle me ramène en un temps record jusqu’à notre voiture, mais elle va jusqu’à me raccompagner jusqu’à Marie So et le canoë.

Nous voilà au chaud dans la voiture, chauffage à fond, une tasse de thé dans les mains. Un tour de clé de contact, une centaine de kilomètres, et nous sommes de retour à la maison.

Prêts ou presque pour de nouvelles aventures !   

 

 

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11 janvier 2012 3 11 /01 /janvier /2012 09:59

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 Des hommes ont choisi la nature comme lieu principal de vie. Ils y trouvent parfois la sérénité, le sentiment d'être à leur place en un endroit du monde, d'autres encore y trouvent un refuge. Ces vidéos esquissent quelques moments de leur vie, rude mais authentique. Elles sont parfois touchantes lorsque l'on se rend compte que leur choix de vie a fait suite à un drame. Elles sont toujours pleine de vie dans les moments d'échanges qui deviennent précieux. Leur volonté de transmettre et de partager est une chance à saisir.

 

Peter et Andrew Marshal, une traversée du Canada en canoë en 6 parties. Un très beau voyage initiatique...

http://www.youtube.com/user/transcanadian2005#p/u/5/UjTQsGxHyRc

 

Sylvain Tesson "Dans les forêts de Sibérie". Sylvain vit 6 mois dans une cabane sur une rive préservée du Lac Baïkal en Sibérie. Beauté des images, contemplations et poésie, autre façon de vivre et rythmer ses journée, poids de la solitude...

photo-sylvain-tesson22-590x331.jpg

http://www.youtube.com/watch?v=9-CxXrRieCM

 

Lars Monsen, une grande traversée du Canada en chien de traîneaux. C'est très touchant, comment dire... c'est immense.

lars monsen

http://www.youtube.com/watch?v=GvPM28znVmg

ou

http://www.youtube.com/watch?v=C-arbvSst6U&feature=share

 

César et son canoë d'écorce: Un vieil homme au savoir ancestral qui construit avec une poignée d’outils un authentique canoë.

césar canoe

http://www.nfb.ca/film/Cesar_et_son_canot_d_ecorce

 

Dick Proenneke  "Alone in the Wilderness». Dick a filmé sa vie en Alaska afin qu'il puisse montrer ses parents en bas des 48 États à  quoi ressemble sa vie en Alaska, la construction de sa cabine, la chasse pour la nourriture et l’exploration la région.

DickProennekeCabin

http://www.youtube.com/watch?v=iYJKd0rkKss

http://www.youtube.com/watch?v=_3NRdZ8J24Q&feature=related

 

Les Stroud

Il est cinéaste, aventurier, chanteur compositeur, écrivain et a été rendu célèbre par une série de documentaires portant sur la survie en pleine nature... bien plus réaliste et posée que Bear Grylls.

http://lesstroud.ca/stroudfilms/stranded-winter

 

Bill Mason est une légende. Grand spécialiste du canoë, il a réalisé de très nombreux films au cœur de la nature sauvage. Song of the paddle et Waterwalker sont parmi mes films préférés. Dans le premier, il partage son immense jardin secret avec sa famille (aujourd’hui, sa fille Becky a pris le relais !), dans le second, il nous propose de l’accompagner dans son univers qu’il peint avec beaucoup de grâce.

Je vous laisse un lien permettant de visionner la plupart de ses (nombreux) films.

Bill Mason in canoe 01

http://www.nfb.ca/explore-all-directors/bill-mason

 

Heimo Korth et sa femme forment le couple qui vit le plus au nord des frontières de l’Amérique au-delà du cercle arctique en Alaska. Heimo ouvre la porte de sa cabane et de son coeur a une équipe venue le filmer. Film très touchant.

tumblr_lfdn9169aO1qz8yuno1_500.jpg

http://www.youtube.com/watch?v=syKgMfbG1AY&feature=youtu.be

 

Werner Herzog. “A year in Taiga”. Du savoir faire en masse, de sublimes paysages.

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http://www.youtube.com/watch?v=V26jauHZgtw&feature=player_embedded

 

Nicolas Vanier. "Le dernier trappeur" 

 

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http://video.google.com/videoplay?docid=5768789367180666052

 

 

Lynx, une femme hors du temps

Voyage aux sources de nos civilisations. Magnifique, riche en enseignements

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http://www.youtube.com/watch?v=Rc21VOSZwes&feature=share

 

Bons visionnages, régalez-vous bien et laissez vos commentaires ! Nésurlo.

 

 

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30 novembre 2011 3 30 /11 /novembre /2011 22:05

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    Tout ou presque avait pourtant mal commencé; un réveil manqué, et côté voiture une ampoule de phare grillée ainsi qu'un pneu creuvé ! Il y a des jours qui commencent parfois comme ça. Quoi que... jour il ne le fait pas encore, si je pagaye vraiment fort, je le verrai quand même se lever.

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Le Soleil embrase le ciel, perce les nuages cotonneux, les oiseaux s'agitent, cette fois la journée peut commencer.

Je me suis donné pour objectif aujourd'hui de déplacer mon bureau dans un cadre agréable. Quitte à devoir gratter du papier durant des heures, autant le faire ici, sur une petite plage déserte en sirotant mon éternel café. L'effet est incroyable, je suis appaisé, bien dans mon élément avec une douce sensation du travail qui s'accomplit. Le plus paradoxal est que mon travail contribuant à mon immobilité, il me permet de saisir avec bien plus d'attention et de force mon environnement. La place de chaque arbre, les variations des mouvements des flots sur la grève, les différents chants des cygnes, le bruissement des ailes des canards qui frôlent la surface de l'eau, tout cet univers riche de diversité constitue les murs que je me suis fixé pour travailler.

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Le ballet sauvage des cormorans sur l'îlot improvisé que constitue une grosse souche dérivante.


English (short) version:

 

The Sun ablaze the sky, bores the cottony clouds, the birds are agitated, the day can start.

I was given for objective to move my office in a pleasant framework today. Leave with having to scrape lasting paper during long hours, as much do it here, on a small deserted beach with my eternal coffee to drink.

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5 octobre 2011 3 05 /10 /octobre /2011 20:22

2011-10-05 13.59.42

Quel bonheur, l'été n'en finit plus !

Aujourd'hui, j'en ai profité pour passer d'une rive à l'autre de l'Etang de Berre. Bon, je dois avouer que j'ai mal géré les bascules de vent et que du coup j'ai passé ma vie face au vent (léger heureusement) ou dans le meilleur des cas au près à la voile.

 

Je suis parti juste après un petit port que j'aime bien "Le Port des heures claires". Remontant vers le nord de l'étang, je longe bientôt une longue plage de coquillages avant de passer un cap fait de fragiles concrétions de terre et de galets.

S'offre alors à moi un dense paysage de pins allant jusqu'à se coucher dans l'eau, de petits îlots rocheux et toujours ces incroyables plages uniquement constituées d'un épais dépôt de coquillages variés. Les conditions de vent étant sûres, j'effectue au près serré à la voile les 2 / 3 km qui me séparent des maisons troglodytes surplombants le port de pêche de St Chamas.

Bien qu’approchant avec beaucoup de douceur des marécages à l’extrême nord de l’étang, des hordes d’oiseaux prennent leur envol à peine me distinguent-ils. Je rate ainsi de  belles photos de grands cormorans, gabians, canards, foulques en très grand nombre et cygnes.

Après une petite pause café au fin fond de ces marécages que j’ai découvert l’hiver dernier, je redescends vers le sud sous un très faible souffle d’air qui ne me permet que de lire quelques pages d’un livre récent de Bernard Olivier : Carnets d’une longue marche. Le vent s’évapore, sans doute les prémices d’une bascule de vent, j’affale ma voile et reprends mon rythme à la pagaie. La côte sauvage abrite de temps à autre une maison isolée… Ah, si l’une d’entre-elles pouvait être mon toit !

Le vent revient, de face bien entendu. Bien que ma voile au tiers ne soit pas taillée pour le près, je m’amuse à terminer ma balade par de longs et patients bords de louvoyage.

regardez dans Albums Photos pour visionner les prises de vue du jour (Album Nord Etang de Berre 10 2011)

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28 septembre 2011 3 28 /09 /septembre /2011 20:14

Elle est pas belle la vie ?

Diaporama à voir dans Albums Photos de ce site (à droite -->)

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31 août 2011 3 31 /08 /août /2011 22:57

quelques-heures-calanques 5032

 

    Vérification de la météo: Jeudi 31 aout, secteur Sud-Est fraîchissant 3 à 4 dans l'après-midi. J'ai donc toute la matinée devant moi pour profiter jusqu'au bout de ce mois d'été. Le canoë étant déjà sur le toit de la voiture, je mets le cap sur le petit port des Goudes qui s'éveille à peine.

 " Vé le poulpe, Oh Pa' y un poulpe, vieng viteux !" Un père et ses deux gamins se sont levés "bonne heure" pour taquiner le poulpe au bout de la ligne entre les bateaux de pêche qui occupent le quai duquel je m'apprête à partir. C'est donc dans ce cadre typique que j'envoie les premiers coups de pagaie, le soleil ayant donné son signal de départ.

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Je commence par emprunter la passe de La Baie des Singes qui sépare le continent à l'imposante île Maïre. Le vent m'est contraire, je dois un peu forcer sur mes bras pour avancer vers les îles de Jarre et Jarron qui sont en enfilades, séparées que de quelques centimètres l'une de l'autre. Toutes les îles de l'Archipel de Riou sont très riches en histoire car elles ont été occupées dès le néolithique (elles n'étaient alors pas des îles). Aujourd'hui, ce site est protégé par le Conservatoire du littoral (http://www.conservatoire-du-littoral.fr/front/process/Content.asp?rub=8&rubec=152&site=2044 ) car il abrite de nombreuses espèces endémiques, tant au niveau de la faune que de la flore.

Je longe ces îles en pensant à de célèbres naufrages tel que celui du navire Le Grand Saint Antoine qui fut volontairement brûlé en 1720 afin de ne pas répandre la peste qui s'abattait sur Marseille.

 

Il est grand temps de se faire du café ! je bifurque vers la plage de Marseilleyre. Le petit restaurant aux allures de refuge est toujours présent. Il est tenu par un couple de belge et reste ouvert 365 jours par an.

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Pour une fois j'ai le vent dans le dos. je vais pouvoir avancer tranquillement à la voile. Le vent prenant un peu de coffre, je me retrouve poussé à 7 km/h et regagne le port des Goudes à temps pour aller déjeuner.

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