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21 janvier 2012 6 21 /01 /janvier /2012 18:31

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J’ai entrepris un voyage avec une grande mission: trouver la paix intérieur et aimer le moins mal possible ceux qui me sont chers... et c'est un très long voyage, souvent difficile mais quelques fois frappé par des instants de grâce. Bonne route à tou(s) / (tes) !

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21 janvier 2012 6 21 /01 /janvier /2012 14:34

agressivite

(source de l'image:  http://www.evolute.fr )

 

Travail effectué en groupe classe lors d’un débat dans le cadre de l’Education à la citoyenneté. 2012 Classe de CM2 de Monsieur Naigeon

MOQUERIES – AGRESSIVITE – VIOLENCE

Parce que

Véritables raisons / conséquences

Pistes et solutions

Je suis énervé,

Stressé.

 

Je cherche  à me battre

je suis énervé, j’ai un problème (tristesse, peur, colère contre quelqu’un), je ne peux agir sur ce problème, alors je cherche un souffre-douleur, il « représente » le problème  et j’exprime ma colère sur lui).

 

Conséquence : On se défoule sur quelqu’un qui n’y est pour rien. On est ainsi injuste. C’est une forme d’agression.

Courir

Ecraser un objet (un coussin etc.).

Examiner la raison de son stress ou de son énervement : est-ce si grave ? est-ce réellement injuste ?

Chercher à comprendre, notamment en dialoguant.

Comprendre son erreur, se la pardonner

Faire couler de l’eau à un robinet, écouter,  ça apaise…

 

Je me sens blessé par quelqu’un

Ce qu’il m’a dit me semble faux, si c’est quelqu’un que j’aime, que j’apprécie, la douleur est très forte. Les propos peuvent être aussi  insultants. Je cherche à le blesser en retour.

 

Conséquence : la tension ne va faire que monter, la violence physique est une suite probable.

Si c’est quelqu’un que j’apprécie, lui dire que ses propos m’ont blessé parce que je les ressens comme faux.

On ne peut pas plaire à tout le monde, prendre de la distance avec ceux qui n’ont pas d’importance pour nous.

Les propos insultants sont condamnés par la loi. Se référer à un adulte qui  pourra porter plainte si c’est vraiment nécessaire.

La jalousie

 

 

Pour se sentir plus fort que les autres (je me moque, donc « je suis » mieux que l’autre)

Je suis jaloux de quelqu’un (il me semble plus beau, plus fort, plus riche, plus aimé…), je me sens inférieur à lui. Je me moque de lui pour essayer de le diminuer et ainsi me sentir moins « nul » par rapport à lui.

 

Conséquence : Alors que je me trouve moins bien qu’un autre (ce qui est complètement  faux), je me diminue en cédant à une faiblesse : se moquer.

Chacun a des qualités différentes. Apprendre à s’accepter, à s’aimer.

Prendre conscience de tout ce que l’on a déjà (y compris qualités).

Si on a l’impression de ne pas être aimé, ou moins aimé qu’un autre… il faut le dire. Dire que l’on est blessé parce que nous par contre on aime cette personne.

Reconnaître les mérites des autres, aller vers l’autre pour apprendre à réussir ce qu’il fait mieux que moi.

 

L’ennui

Je me moque des autres pour passer le temps, parce que je me sens seul, sans amis. Alors je me moque d’eux parce qu’ils ne viennent pas vers moi, ne lient pas d’amitié avec moi.

 

Conséquence : c’est parti pour durer parce que personne n’aura envie de mieux me connaître si je ne vais pas vers  l’autre et que je me moque de lui.

 

Aller vers l’autre en s’intéressant pour de vrai à lui. Le questionner sur sa vie, sur ce qu’il aime…il s’intéressera aussi à vous.

Sourire

Croire un peu plus en soi.

Mettre ses problèmes de côté de temps en temps pour pouvoir s’ouvrir aux autres.

Pour rigoler

 

Je rigole en me moquant pour me défouler, souvent aussi par jalousie, ou juste pour m’amuser.

Je le fais en riant sans que les personnes concernées puissent l’entendre.

Je ne m’imagine pas que ça puisse blesser, après tout, je ne fais que taquiner.

 

Conséquences : ATTENTION : les murs ont des oreilles ! et on peut blesser quelqu’un sans s’en rendre compte.

 

Avant de se moquer d’un sujet ou de quelqu’un, s’informer avant tout de l’opinion de l’autre et de son acceptation d’ouverture à la moquerie.

Pour s’amuser à énerver les gens

Je cherche à m’amuser, je choisi quelqu’un de sensible, je le blesse, il me court après… c’est marrant.

 

Conséquence : Cet acte est pervers. Définition de perversité : utiliser les gens comme des objets, pour en retirer du plaisir.

 

Trouver des copains qui s’ont d’accord pour jouer à se poursuivre. Les règles doivent être connues de tous et ACCEPTEES par tous. Elles ne doivent pas nuire à la dignité de chacun.

Pour être plus populaire (pour faire comme les leaders d’un groupe)

Je ne trouve pas ça bien de me moquer des autres, mais je le fais pour être accepté par un groupe. J’ai l’impression que je n’ai pas le choix, soit je me moque (et je n’en suis pas fier), soit je suis exclu du groupe et je serai seul et le prochain à être victime de moqueries.

 

Conséquence : Je me moque de quelqu’un qui a eu le courage de ne pas céder à la pression du groupe, qui ose affronter le fait d’être seul plutôt que d’accepter de se moquer des autres. Je ne suis pas fier de moi.

Il est normal de chercher à appartenir à un groupe. Mais si tu veux devenir un vrai leader respectable… pourquoi ne pas regrouper ceux qui sont seuls, qui ne se moquent pas des autres et peut-être former un groupe ?

Les groupes qui se moquent des autres sont parfois constitués de gens qui souffrent ou qui ne sont pas sûr d’eux et qui l’expriment par de la violence (moqueries par exemple).  Si tu n’as pas besoin de te moquer des autres, c’est bon signe, c’est que tu es bien dans ta peau… et tu as raison !

 

Parce qu’il est différent

Je le trouve bizarre, il ne s’habille pas comme nous, il n’a pas les mêmes centres d’intérêts, il ne cherche pas à être à la mode, il est ringard, je le trouve lèche-botte…

Il a une autre religion ou couleur de peau, une autre culture, …

Ça me dérange mais  je ne sais pas toujours pourquoi. Si je ne me moque pas de lui, on va croire que je suis comme lui. S’il fait exprès d’être différent, c’est qu’il ne nous apprécie pas, qu’il n’aime pas comme on est. Etc.

 

Conséquence : En vrai,  je n’ai pas cherché à comprendre pourquoi il est ainsi, si c’est son choix, si ça lui est imposé. Je n’ai pas cherché à savoir s’il nous rejette. Finalement, je ne sais rien de lui je lui fais un procès d’intentions.

 

Je ne suis pas obligé d’apprécier tout le monde, mais cela ne m’empêche pas de respecter tout le monde.

Je peux aller à sa rencontre et lui poser des questions pour comprendre. Cela ne m’engage pas à devenir ami avec lui.

Prendre conscience que si nous avons des visages, des poids, des habits ou des cultures différentes, nous avons tous les mêmes besoins notamment recevoir et donner de l’amour, chercher à être heureux, … nos différences sont souvent superficielles.

 

 

 

 

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21 octobre 2011 5 21 /10 /octobre /2011 07:47

L-esprit-du-chemin.jpg

"Parcourir la campagne française à pied consiste à assumer le lent défilment, jour après jour, de paysages sans fastes, ni tout à fait sauvages ni tout à fait cultivés, ni tout à fait beaux, ni tout à fait laids. Il n'y a rien de plus banal que la campagne, et rien de plus connu que la France. Mais la traverser à pied transforme cet ordinaire en une expérience nouvelle où la lenteur impose une nouvelle grille de lecture du paysage, permettant à l'oeil de s'exercer au fil des kilomètres. Les routes surchauffées se parent de mirages comme les highways américains, l'ombre des nuages sillonne sans fin des champs de céréales devenus des déserts, les clochers de la ligne d'horizon deviennent des phares qui font du marcheur un navire perdu dans un océan de graminés."

Pendant deux mois, Olivier Lemire traverse la France à pied pour atteindre la Bonheur, une rivière située dans les Cévennes. ces étapes sont elles aussi toutes portées de symboles appelant à une réflexion intérieure: Corps, l'Esprit, la Conscience, la Sagesse, l'Amitié, la Beauté... autants de lieux-dits dans il rencontre les habitants pour leur demander: "Et-vous, qu'est-ce qui vous rend heureux ?"

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1 septembre 2011 4 01 /09 /septembre /2011 15:58

Partir !

Aller n’importe où,

vers le ciel ou vers la mer, vers la montagne ou vers la plaine !

 

Partir !

Aller n’importe où,

vers le travail, vers la beauté ou vers l’amour !

Mais que ce soit avec une âme pleine de rêves et de lumières,

avec une âme pleine de bonté, de force et de pardon !

 

S’habiller de courage et d’espoir et partir malgré les matins glacés,

les midis de feu, les soirs sans étoiles.

 

Raccommoder s’il le faut,

nos cœurs comme des voiles trouées, arrachées au mât des bateaux.

Mais partir !

 

Allez n’importe où et malgré tout !

... accomplir une œuvre !

Et que l’œuvre choisie soit belle, et qu’on y mette tout son cœur,

et qu’on lui donne toute sa vie.

 

Cécile Chabot 1907 - 1990

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30 août 2011 2 30 /08 /août /2011 16:38

On entend souvent "A vingt ans, facile de voyager ! tout ce que l'on possède tient dans un sac, on n'est pas marié, sans enfants, le monde s'offre à nous, on est sans attache..."

Pourtant, peu de gens l'on fait "ce voyage".

Et passé la trentaine, un métier en poche, la femme de sa vie à ses côtés, éventuellement un petit crédit à rembourser, on commence sérieusement à se dire que dans la vie, il faut choisir, que vivre sans un sou à parcourir le monde est une belle idée, un doux rêve, mais qu'il faut agir de manière responsable, penser à demain, construire des murailles toujours plus épaisses pour sécuriser un avenir de plus en plus orageux.

Pour ma part, j'ai longtemps été déchiré entre mon envie d'espace (quelque peu alimentée par 10 ans de croisière, je dois le reconnaître) et le besoin de construire, de me sécuriser. 

Depuis quelques années, en fait, depuis que je ne passe plus ma vie sur des voiliers et que je suis devenu instituteur, j'ai découvert que l'aventure était présente au pas de la porte sans besoin de beaucoup d'argent et de temps. Si des hommes et des femmes font des milliers de kilomètres pour se rendre là où je vis, cet endroit doit valloir le détour.

Comment retrouver les saveurs uniques que procurent la découverte de l'inconnu quand on s'apprête à ne voyager qu'à quelques pas de sa porte ? Et bien en voyageant autrement. A pieds, en vélo, en canoé, peu importe à condition que le moyen de locomotion ne soit pas trop rapide. Et là, c'est la découverte ! tous ces lieux où nous sommes passés tant de fois s'illuminent alors de mille surprises. Nous ne prenions pas le temps de regarder, de respirer, de dialoguer. 

C'est ainsi que j'ai découvert des endroits absoluments magnifiques et sauvages, rencontré des gens ayant la main sur le coeur à quelques encablures de chez moi. J'ai retrouvé des parfums d'aventure en ne partant pourtant que l'espace de quelques jours, un week-end, ou même quelques heures.

Je souhaite partager ces découvertes avec vous, je pense qu'il y a de la place pour tous.

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